This is really good power-pop music.
I have always liked this band. Granted, their songs sound pretty much the same, musically and lyrically. But there's something intimate about them, the way it tells simple yet very approchable stories, using name-dropping of meanstream stuff (shops, cars, character names), brushing on universal topics (love, relationship).
We all know by now how bad is junk food for you.
This movie, seen today, seems a bit dated. But it swas certainly a miletone back when it was released.
Makes you think really hard before mac-swallowing...
I saw the movie before reading the book. I really liked to movie.
I got the book a looooong time ago, but always postponed reading it, mainly because the drawing style is really not my cup o'tea.
I don't think I would have finished it wouldn't it have a great story. (Because I did have a hard time with the drawing style all throughout, although I rekon it fits the message.)
It is not a sci-fi or superhero kind of story, it's more of an anticipation story; and it is scary how real it feels and how plausible it is all...
On pourrait dire de Sfar qu'il est une machine : il produit beaucoup et vite. Ceci dit, il serait peut etre plus judicieux de le rapprocher de l'animal, dans ce sens ou sa frenesie s'apparente plus a une necessite, un instinct naturel. (Ce qu'il evoque dans nombre d'entretiens qu'il a donnes, ou dans ses divers albums, surtout ses carnets.)
Il est difficile de se rappeler comme ca, sans regarder, le nombre d'artifacts qui porte son nom. Series BD en tant que scenariste, dessinateur, dessinateur/sceanriste ; carnets de voyage illustres ; series tele et cinema (son dernier dada, ce qui expliquerait qu'aucune nouveaute de sa part ne soit apparue ces derniers mois sur les etageres des lirairies).
Cette prolificite a un prix. D'aucun trouve que son trait est trop leger, pas assez abouti, fini. D'autres trouvent ses histoires un peu baclees, allant a l'avenant bon en mal en. Les deux camps n'auront pas forcement tort quand pris dans un context individualistique ; a savoir, pour qui n'a pas lu l'oeuvre de Sfar mais uniquement un specimen, ces critiques resteront valides.
Mais dans le contexte de son oeuvre construite au sens large - et c'est bien a cela que cet acharne du crayon s'attelle, de facon premeditee ou pas - que toute sa force (animale, donc) eclate.
Des themes se (re)trouvent (judaisme, philosophie, politique, rapport homme/femme, pere/enfants), le trait apparait cohesif, le propos sur.
Klezmer est une serie toute a fait representative de ce point. Ce n'est que lorsque la serie est lue dans son ensemble qu'elle tient la route. Ce n'est que dans ce contexte la que l'on pardonne effectivement un style changeant au cours des pages (pouvant aller du pseudo-realisme au "cartoon"), des deviations scenaristiques apparaissant sans trop de sens. Si la forme a l'air aleatoire, le propos, lui, reste constant. Un peu comme dans la vie, finalement ; c'est lorsqu'on croit la controller qu'elle nous echappe (a nouveau), nous surprend (en bien, en mal), et nous fait avancer.
Sfar ne dessine ni une BD, ni une serie. Il ne batit pas plus une oeuvre, finalement - je m'etais trompe : Sfar dessine la vie, dans la vie.
BO du film recompensee aux Oscars. Incongrue du fait que le film depicte une histoire aux antipodes de cette ceremonie et de ce que represente Hollywood, mais bienvenue pour rehausser le niveau.
"Falling Slowly" devrait etre en tete te tous les hits parades.
Belle BD collective, dans le grand froid et l'entendue canadienne, emouvante et vibrante.
Il est boeuf, il est tombeur, il a des sentiments. il refoule son cote garcon-qui-aime-les-garcons. C'est pour tout ca qu'on l'aime bien.
Les aventures de ces cowboys bandits et coureurs de jupons, aux relents existentialistes, continuent de plus belle.
Une BD magnifique, sans parole, qui parle de l'immigration comme un reve eveille.
